19 Infanterie-Division I/74 Rgt "Hameln"

Historique

L' Infanterie-Regiment 74 est créé le 12 octobre 1937 à Hameln. Il est subordonné au Wehrkreis XI (région militaire d'Hanovre) et à la 19 Infanterie-Division et est composé de deux bataillons (I/74 et II/74). Le régiment est renforcé par la création d'un 3ème bataillon (III/74) lors de la mobilisation.

Le 1er février 1940, le II/74 devient le I/517 et est versé à la 295 Infanterie-Division.

Le 26 octobre 1940, le III/74 rejoint le Schützen-Regiment 112

La 19 Infanterie-Division est transformée en 19 Panzer-Division le 26 octobre 1940 et est équipée de chars d'origine tchèque PzKpfw 38(t). L' Infanterie-Regiment 74 devient alors Schützen-Regiment 74

insigne divisionnaire de la 19ème Panzer, le Wolfsangel.

Parcours à travers les Pays-Bas, la Belgique et la France durant la campagne de mai-juin 40 (cliquez sur la photo pour l'agrandir).

Sur la route de Blois, le 20 juin 1940 (cliquez sur la photo pour l'agrandir).

Photo 1 : Près de Chateaudun, quelques "cyclistes " ouvrent la voie à la colonne, avec en tête, la fanfare !

Les Infanterie-Divisionen ne sont pas motorisées et c'est à marche forcée que ces unités devront suivre le rythme soutenu des Panzer-Divisionen ( 35 à 40 km par jour ). Sur un front restreint, cet inconvénient passe inaperçu, mais il en sera tout autrement sur le front russe en 1941...

Blois, le 21 juin 1940 (cliquez sur la photo pour l'agrandir).

Photo 2 : Ces cyclistes (Gefreiter insigne de manche V ) chevauchent la Truppenfahrrad (Tr Fa) dans une rue devastée non identifiée du centre ville.

La Tr Fa sera également utilisée pour le transport d'armes : mitrailleuse MG34, mortier léger 5.cm l.Gr.W 36, fusil antichar Pz.B. 39, et de munitions : caisse de MG34, de 5.cm l.Gr.W 36, de grenades à manche. Ces impédimanta étant fixés sur le cadre et le guidon !

Blois, le 21 juin 1940 (cliquez sur la photo pour l'agrandir).

Photo 3 : La colonne, conduite par un officier coiffé de la Schirmmütze, marche dans la rue Denis Papin en direction du pont Jacques Gabriel (voir plan), on reconnaît la façade de l'immeuble en arrière-plan à droite qui a peu changé malgré la reconstruction.

Blois, le 21 juin 1940 (cliquez sur la photo pour l'agrandir).

Photo 4 : La colonne s'engage sur le pont Jacques Gabriel (voir plan). En arrière-plan, sur la gauche et au centre, on voit bien les dégats occasionnés par les bombardements et incendies des 15, 16 et 17 juin. L'ancienne Mairie se trouve juste à l'aplomb de la tête de la colonne et sera transférée après guerre dans l'ancien palais épiscopal près de la cathédrale St Louis.

Blois, le 21 juin 1940 (cliquez sur la photo pour l'agrandir).

Photo 5 : Sur le pont Jacques Gabriel (voir plan), on reconnait des chariots hippomobiles grosser Gefechtswagen Hf 7/11 suivant les cyclistes sur Tr Fa . La Hf 7/11 est montée sur pneumatique et pèse 1040 kg, la charge utile atteint près de 700 kg.

Blois, le 21 juin 1940 (cliquez sur la photo pour l'agrandir).

Photo 6 : Blois vu du quai Villebois Mareuil coté sud de la Loire (voir plan). Le pont Jacques Gabriel est le seul point de passage du fleuve à l'époque ( un certain nombre d'unités blindées françaises en retraite y franchiront la Loire : le 19ème BCC équipé de chars D2 et le 44ème BCC équipé de chars R35 notamment ).

Blois, le 21 juin 1940 (cliquez sur la photo pour l'agrandir).

Photo 7 : Les Gefreiter contournent un cratère de bombe, à Blois-Vienne, quai Villebois Mareuil (voir plan), dans lequel une voiture, probablement civile, est tombée.

En arrière-plan, on aperçoit l'arche du pont détruite par l'armée française pour retarder l'avance allemande. Une passerelle de fortune pour piétons assurera la jonction entre les deux piliers pendant l'occupation. Le pont subira de nouveau les affres de la guerre en 1944, cette fois, ce seront les allemands qui détruiront la partie centrale pour assurer leur retraite.

Blois, le 21 juin 1940 (cliquez sur la photo pour l'agrandir).

Photo 8 : L'I/74, conduit par un officier monté, s'éloigne de Blois par le quai Villebois Mareuil (voir plan) en suivant la Loire en direction d'Amboise. On aperçoit encore les fumées des incendies entre le Chateau et la Cathédrale St Louis.

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